Notre histoire
De Saint-Fiacre aux Confréries Saint-Fiacre
La confrérie est née en 1644. Elle est née à l’époque pour honorer Saint-Fiacre, le saint patron des jardiniers et maraîchers, et instaurer au coeur des villes une compagnie fraternelle (« confrérie ») d’entraide et de valorisation de leur métier.
Mi-festive, mi-religieuse, cette confrérie était très populaire auprès des professionnels, avec des rituels, sa devise (« Ora et Labora », qui signifie « pries et travaille »), sa fête du 30 août…
Perturbée mais ressuscitée !
L’interdiction des groupements à caractère religieux lors de la Révolution Française risqua de porter un coup fatal aux Confréries. Mais elles purent renaître de leurs cendres lors du Consulat, montrant par cette renaissance l’impact et l’utilité sociale des confréries .
Elles purent ensuite continuer de plus belle a réunir les maraîchers et le public autour de cérémonies joyeuses et colorées.
Un peu partout en France …
On trouve des confréries Saint-Fiacre qui ont traversé les siècles un peu partout en France : ainsi, la confrérie de Saint Fiacre de Nevers dans la Nièvre, réunissant les jardiniers locaux, a fêté le tricentenaire de sa confrérie en 2008 !
La confrérie d’Orléans a plus de deux siècles … Et dans toutes les villes autour desquelles une grande tradition maraîchère, jardinière et pépiniériste se déploie, une confrérie Saint-Fiacre plus que séculaire existe et perpétue fêtes et traditions : Orléans, Rouen, Mâcon, Saint Valéry sur Somme, Nancy, Strasbourg, Senlis…
De la fraternité à l’entraide
Si les confréries Saint-Fiacre ont gardé leur lien originel avec leurs racines catholiques et leur vocation initiale (mettre en valeur les métiers horticoles et maraîchers), les difficultés croissantes des secteurs de la culture maraîchère et agricole en général ont conduit certaines confréries à revendiquer une véritable entraide en action.